Orphelin
L’absence a des relents que la tristesse implore
Lorsqu’on est né de rien ou d’un peu moins que ça ;
Et le temps, ce vaurien, paisiblement instaure
Un manque permanent où l’on devient forçat,
Tant le besoin têtu de trouver ces racines
Sait tracasser les coeurs et veiller au suivi.
Quoi qu’en dise le sort, rien d’autre ne fascine
Cette quête ténue qu’aucun mot n’assouvit,
Tandis que les années accumulent les vides
Que ne peuvent combler l’amitié ou l’amour,
Même si leur ardeur en tout point coïncide
Avec l’intensité d’un solide secours,
Les dossiers prudemment livrent enfin leur flou,
Comme pour attiser les braises qui trépignent
Et risquent à tout moment le rude contre-coup
Qui hurlerait la mort, face à un monde indigne.
Merci à Christophe Chazal-Martin
2. esuna le 21-02-2009 à 23:23:04 (site)
Je te souhaite la bienvenue mais je te souhaite surtout que ce blog t'aide le plus que possible.
A bientôt et bon courage.
Commentaires
1. anaflore le 19-02-2009 à 07:56:04 (site)
bonne chance
2. nissa le 20-02-2009 à 13:02:32 (site)
hello !
c'est triste...
bonne fin de semaine !